Journées du patrimoine
Si d’ordinaire le troisième week-end du mois de septembre est l’occasion parfaite pour sortir et s’enrichir culturellement, on ne risque rien à dire que cette fois les choses seront différentes. L’année 2020 étant ce qu’elle est (« capricieuse » dira-t-on), il semble évident qu’attendre des heures, agglutinés les uns aux autres, dans l’espoir de pouvoir ENFIN visiter un des joyaux du - ô combien époustouflant - patrimoine européen, ne fera pas nécessairement partie de vos prios’ du week-end.
Partant de ce constat, on s’est dit qu’il fallait la jouer fine. Qu'il fallait vous surprendre et vous conduire là où vous ne vous y attendez pas et où, accessoirement, vous ne pouvez pas être. Et soudainement, tout devient aussi clair que de l’eau de roche : si vous ne venez pas jusqu’à notre patrimoine, alors c’est lui qui viendra à vous. Direction : le Portugal !
Plongez au coeur de nos ateliers et découvrez ceux sans lesquels nous ne serions rien, ou tout du moins pas grand chose : nos artisans et leurs mains d’orfèvre.
Il y a quelques semaines, on s'est rendus dans les ateliers pour parler conformité des prototypes, lancement de nouveaux produits et prochaines collections. Somme toute, une chouette visite de courtoisie comme on raffole de faire.
À ce moment-là, nos artisans travaillaient sur la fabrication des iconiques Mocassins Lilly. À noter que le cuir de ces modèles provient tout droit du Nord-est de l'Italie (dans la région de Trentin) et que, pour garantir un soulier respirant, la semelle intérieure est intégralement composée de cuir d'agneau.
Vous imaginez bien que la tentation de prendre en photo quelques étapes de leur fabrication était trop forte. Alors on y a succombé et voici le résultat.
La première de montage
Il s'agit tout simplement d'une pièce de cuir utilisée dans la fabrication des chaussures lors de la phase du montage. Ici, elles sont superposées et alignées en attendant d'être assemblées avec les "tiges" de nos souliers.
La tige
Et voici donc à quoi ressemble ladite "tige" d'une chaussure. Cet empiècement opposé à la semelle, correspond au dessus du soulier. Elle est généralement composée d'un assemblage de plusieurs autres pièces qui constitue le dessus (la partie visible) et la doublure (cachée à l’intérieur de la chaussure).
Ici, il s'agit de la tige de nos Mocassins Lilly Léopard !
Parc de formes
C'est tout bêtement les moules qui servent à fabriquer les chaussures en différentes pointures.
Nous mettons au point ces “lasts” en fonction de la forme et de l’allure que nous souhaitons offrir à nos souliers. C’est crucial car en plus de l’allure, cette étape conditionne le confort de la chaussure.
Pour les Mocassins Lilly par exemple, il s’agit d’une forme fine, élégante et vraiment confortable !
Le montage
Ici, ce sont les tiges de nos jolis Mocassins Lilly Doré qui attendent sagement l'étape du montage, c'est-à-dire, de passer dans une série de fours à différentes températures. Le cuir est ainsi amené à successivement se tendre puis se raffermir pour finalement venir épouser parfaitement les courbes de la forme.